
Surveillance renforcée des cas du 1er mai au 30 novembre
Vous recevez en consultation des patients présentant une fièvre d’apparition brutale au retour d’un voyage en zone intertropicale : pensez à la dengue, au chikungunya et au Zika !

Pour éviter la survenue d’autres cas, signalez sans délai les cas à l’ARS. Ces maladies sont à déclaration obligatoire pour la dengue , le chikungunya et le zika et doivent être signalées toute l’année.
Risque majeur en 2025 de circulation de ces virus dans l’hexagone
Nombreux cas importés notamment liés à l’épidémie de chikungunya à la Réunion et à la forte circulation de la dengue dans le monde.

Quelques informations pour vous aider dans votre pratique
ZONES DE CIRCULATION DES VIRUS DE LA DENGUE, DU CHIKUNGUNYA ET DU ZIKA
Ces virus circulent majoritairement en zone intertropicale. Pour connaitre les actualités internationales pour la dengue et le chikungunya, vous pouvez consulter le site du centre européen de contrôle des maladies (ECDC).
| MODALITES DIAGNOSTIQUES |
Si vous suspectez une infection par l’un de ces 3 virus, prescrivez les analyses biologiques (RT-PCR et/ou sérologie) en fonction de la date de début des signes du patient.
Si le délai entre les dates de début des signes et de consultation le permet, privilégiez la prescription d’une RT-PCR et incitez votre patient à réaliser le prélèvement dans les suites immédiates de la consultation.
Recherchez simultanément les trois infections en raison de symptômes et de zones de circulation souvent similaires.

| SURVEILLANCE ET LUTTE |
Ces maladies sont transmises par le « moustique tigre », présent sur notre territoire et actif entre les mois de mai et de novembre. Au cours de cette période, des interventions de démoustication sont éventuellement réalisées autour des lieux fréquentés par les cas pour limiter le risque de transmission. Elles vont permettre de tuer les moustiques avant qu’ils ne se contaminent en piquant une personne infectée ou avant qu’ils n’infectent d’autres personnes.

La circulation du virus de la dengue est de plus en plus courante en France hexagonale : près de 250 cas autochtones ont été identifiés sur le territoire dont 70 % au cours des trois dernières années (2022-2024).
Cette année, le risque est également particulièrement important pour le virus du chikungunya : une épidémie d’ampleur sévit actuellement sur l’île de la Réunion et de nombreux cas sont importés dans l’hexagone.
La survenue de cas autochtones est notamment liée à une sous-déclaration ou à une déclaration tardive des cas : le diagnostic et la déclaration sont deux facteurs essentiels pour éviter la transmission de ces maladies.
En tant que professionnels de santé, votre rôle dans ce dispositif est central.
Site internet de l’ARS Paca : moustique tigre et lutte anti-vectorielle
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Webinaire du CRES Paca : « Maladies transmissibles par le moustique tigre : des repères pour votre pratique » Santé publique France : repère pour votre pratique, dengue, chikungunya, Zika |
