SITES RECOMMANDÉS
DGS urgent : conditions d’approvisionnement en vaccins Astra Zeneca des médecins de ville – attention ce système sera clos mercredi 17 février à 23h.
1. Lancement d’une nouvelle phase de la stratégie vaccinale Conformément aux recommandations du 2 février 2021 de la Haute autorité de santé (HAS), il a été décidé qu’à compter du 25 février 2021, le vaccin AstraZeneca serait utilisé pour la vaccination des personnes de 50 à 64 inclus atteintes de comorbidités1. Les médecins de ville auront dès lors la possibilité de vacciner leur patientèle dans la cible précitée avec le vaccin AstraZeneca, qu’ils se procureront auprès d’une officine référente de leur choix. Important : les volumes des premières livraisons destinées aux médecins de ville sont faibles au regard du nombre de médecins potentiellement engagés dans la campagne de vaccination. De ce fait, chaque médecin disposera d’un seul flacon lors de la première livraison (semaine du 22 février), et de 2 ou 3 flacons maximum pour la deuxième livraison (semaine du 1er mars) en fonction de la consommation et du nombre de doses livrées. Chaque flacon contient 10 doses de vaccin. Les volumes disponibles augmenteront très progressivement à compter du mois de mars, dans des proportions encore à préciser. 2. Eléments de calendrier Le lancement de la deuxième phase repose sur les étapes suivantes : – Etape 1 : identification des médecins volontaires pour vacciner leurs patients de 50 à 64 ans inclus atteints de comorbidités Dès le vendredi 12 février 2021, les médecins de ville volontaires pour vacciner sont invités à se rapprocher de la pharmacie d’officine de leur choix, pour signaler leur volonté de se voir attribuer des doses du vaccin AstraZeneca lors de la toute
|
Préconisations de l'INCa à destination des professionnels de santé concernant les patients atteints de cancer "ultra-prioritaires" pour la vaccination contre le COVID-19
Avis de l’INCa basé sur la consultation des parties intéressées pertinentes
Cet avis ne concerne que les patients de plus de 16 ans
Hématologie :
- Sont considérés comme ultra-prioritaires :
- Les patients ayant reçu une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, selon les recommandations de la société savante
- Les patients traités pour une hémopathie aigüe dès lors qu’ils ne nécessitent pas une hospitalisation prolongée.
- Les patients traités pour un myélome multiple, un lymphome, une leucémie lymphoïde chronique, et plus particulièrement en première et deuxième ligne
- Les patients qui viennent d’être diagnostiqués.
Les patients qui viennent d’être diagnostiqués et qui doivent être placés à court terme en traitement actif, doivent faire l’objet d’une vaccination immédiate.
Concernant les patients recevant des anti-CD20, l’application du principe de précaution plaide pour leur vaccination sous réserve :
- De l’information des patients
- De décaler l’injection d’anti-CD20 à la deuxième ou troisième cure de traitement
- D’inclure prioritairement ces patients dans les essais cliniques et cohortes en cours, peu de patients sont nécessaires.
Les patients suivants ne sont pas prioritaires :
- Patients atteints de thrombocytémie essentielle traités par hydroxycarbamide (Hydrea)
- Patients atteints de leucémie myéloïde chronique
Tumeurs solides :
Sont considérés comme ultra-prioritaires :
- Les patients dont les traitements sont entrepris à visée curative
- Les patients en traitement actif par chimiothérapie ou immunothérapie pour une tumeur broncho-pulmonaire
- Les patients recevant une radiothérapie pour une tumeur intra-thoracique primitive ou avecun large volume d’irradiation risquant d’entrainer une immunosuppression intense
Pas de rôle des comorbidités, priorisation de façon indépendante.
Ceux ayant déjà fait COVID sont non prioritaires.
Lieu de réalisation des vaccinations :
- La mise à disposition des doses de vaccin devrait être facilitée pour les patients ultra-prioritaires.
- Chaque établissement autorisé au traitement du cancer devrait organiser un circuit de vaccination des patients ultra-prioritaires en son sein ou en collaboration avec ses partenaires et notamment les établissements constitutifs du même centre de coordination en cancérologie.
- L’enjeu d’équité entre territoires et au sein d’un territoire est important et doit être pris en compte par les équipes impliquées. L’appui des réseaux régionaux de cancérologie peut être utile.
Date et protocole de réalisation des vaccinations :
- La vaccination à un temps précis du parcours de soin et plus particulièrement de l’intercure de chimiothérapie n’a pas fait la preuve de sa supériorité.
- Toutes les publications s’accordent sur l’importance de réaliser les vaccinations idéalement avant le début des soins du cancer.
- Pour les patients en cours de traitement par chimiothérapie, la notion semblant la plus consensuelle est de ne pas vacciner les patients en phase d’aplasie.
- proposer la réalisation de la vaccination le plus loin possible de la période d’aplasie, cette proposition incluant la possibilité de vacciner au J1 de la cure suivante.
Autres considérations :
- La relation médecin-malade est importante dans le processus de décision partagée conduisant à la vaccination. Dans le cas d’une espérance de vie limitée à court terme du fait de l’évolution du cancer, il pourrait être légitime de ne pas retenir la possibilité de vaccination, en concertation avec le patient.
- Il est important d’encourager l’inclusion des patients concernés dans des essais cliniques dédiés, permettant notamment de préciser la réponse immunitaire au vaccin contre le SARS-CoV-2 des patients atteints de cancer.
Malgré ces préconisations, nous sommes bien conscients de la limite de leur application en fonction de l’accès aux vaccins des établissements, pour le moment.
Conduite à tenir autour des cas possibles, probables et confirmés du variant VOC202012/01 UK
Vous trouverez en pièce jointe l’actualisation de la conduite à tenir autour des cas possibles, probables et confirmés du variant VOC202012/01 UK.
Cette conduite à tenir vise principalement à vérifier le respect des mesures d’isolement et de quarantaine et l’exhaustivité du contact-tracing réalisé. Pour les cas pour lesquels il n’existe aucun lien épidémiologique avec le Royaume-Uni, il est également attendu de documenter l’origine de la contamination. Cette conduite à tenir est provisoire. Elle est également transposable au nouveau variant d’Afrique du Sud « 501.V2.
Pour vous aider dans la prise en charge de la Covid-19 en ville, vous pouvez vous rentre sur le site Vidal.
L’ARS, en complément de nos précédentes informations, souhaite attirer votre attention sur les points suivants.
Les établissements de santé et les établissements médico-sociaux nous font part, sur tout le territoire, de la nécessité de renforts en ressources humaines, pour permettre l’augmentation des capacités hospitalières et pour renforcer la médicalisation des prises en charge en établissements médico-sociaux.
Les professionnels de santé volontaires pour venir en renfort peuvent s’inscrire sur la plateforme RH, mise en place par l’ARS. La plateforme met en relation des professionnels volontaires avec les demandes formulées par les structures.En fonction des besoins, ces professionnels pourront être mobilisés directement par une structure sanitaire, médico-sociale ou un laboratoire de biologie médicale souhaitant bénéficier de renforts. Ils pourront également pourront être contactés par la direction générale de la santé (DGS) ou l’Agence régionale de santé
https://www.paca.ars.sante.fr/une-plateforme-de-renfort-en-personnel
L’ARS a précisé, dans une fiche mise en ligne sur le site internet, les différentes mesures s’appliquant aux professionnels de santé :
L’arrêté du 7 novembre prévoit différentes mesures d’adaptation, dont les modalités vous ont été ou vous seront précisées par l’Assurance maladie ou par l’ARS.
- Pour prévenir des interruptions de traitement ou de soins préjudiciables à la santé des patients :
les infirmiers peuvent poursuivre les soins qu’ils dispensent aux patients atteints d’une pathologie chronique stabilisée au- delà de la date de validité de la prescription
les pharmacies, les prestataires de services ou les distributeurs de matériel peuvent délivrer, dans le cadre de la prescription initialement prévue et lorsque la durée de validité d’une ordonnance renouvelable est expirée, un volume de produits ou de prestations garantissant la poursuite du traitement;
- pour prévenir des interruptions de traitements par contraceptifs oraux préjudiciables à la santé des patientes :
les pharmacies d’officine, peuvent délivrer, dans le cadre de la prescription initialement prévue et lorsque la durée de validité d’une ordonnance renouvelable est expirée, un nombre de boites garantissant la poursuite du traitement; Voir le protocole
- pour prévenir des interruptions de traitements de substitution aux opiacés, préjudiciables à la santé des patients :
les pharmacies d’officine mentionnées sur la prescription, après accord du prescripteur, de délivrer, lorsque la durée de validité de la dernière ordonnance renouvelable est expirée, dans le cadre de la posologie et des modalités de fractionnement initialement définies par le prescripteur, un nombre de boîtes garantissant la poursuite du traitement;
- pour adapter les modalités de réalisation de l’IVG médicamenteuse en dehors d’un établissement de santé
Cet arrêté prévoit, pour limiter les consultations en milieu hospitalier, d’adapter les modalités pratiques de réalisation de l’IVG par voie médicamenteuse en dehors d’un établissement de santé par les médecins et les sages-femmes. A cet effet, l’arrêté permet le recours à l’IVG par voie médicamenteuse en télémédecine et, corrélativement, la dispensation en pharmacie d’officine des médicaments nécessaires. Voir le protocole